Une personne sur trois seulement sait comment réagir en cas de dérapage

Seul un conducteur sur trois sait comment réagir lorsque son véhicule part en dérapage, ressort-il d’une enquête menée par Touring auprès de plus de 1.000 Belges.

Il apparaît ainsi que la moitié des sondés ne s’estime pas suffisamment aguerrie pour conduire dans des conditions météorologiques hivernales. Durant les mois d’hiver, la centrale de Touring reçoit en moyenne 75 appels par jour pour des accidents. L’organisation s’est donc intéressée au comportement des automobilistes en cas de conditions hivernales.

Les résultats sont inquiétants“, avoue Danny Smagghe, porte-parole de l’organisation de mobilité. “Si 90% disent adapter leur style de conduite aux conditions météo, seule la moitié des conducteurs dit avoir suffisamment de connaissance et les bons réflexes pour conduire dans ces circonstances.” Les réponses des sondés font “craindre le pire pour la sécurité routière“, selon M. Smagghe. Seuls 8% des automobilistes ont un jour suivi une formation à la conduite en cas de dérapage, si on en croît l’enquête. “Afin de prévenir un dérapage, 82% disent quand même qu’il faut réduire la vitesse et 61% qu’il faut plus freiner sur le moteur qu’en d’autres circonstances“, ajoute Danny Smagghe.

Mais seul un automobiliste sur trois sait comment réagir correctement quand la voiture part en dérapage.” Lorsqu’on dérape, il faut surtout éviter de freiner, selon Touring, et plutôt débrayer, contrebraquer et diriger son regard vers la voie échapattoire à la place de l’obstacle. “Nous pourrions peut-être convaincre les auto-écoles à intégrer un cours théorique de gestion des dérapages dans la formation qu’elles proposent“, estime-t-on chez Touring. “Mais nous devons aussi encourager les automobilistes à suivre ce type de cours, ce n’est jamais un investissement perdu.

Belga