Particules fines : les centres de contrôle technique bruxellois sont prêts pour le changement
Les quatres centres bruxellois de contrôle technique sont prêts au changement en matière de vérification des émissions de particules des moteurs diesels.
Dès le 1er juillet, tous les centres de contrôle technique du pays vont devoir vérifier le nombre de particules fines émises par les moteurs diesels. Le test est mis en place dans les trois Régions avec les mêmes seuils de refus. Non filtrées, les particules fines libérées lors de la combustion du diesel, sont particulièrement nocives et classées cancérigènes par l’OMS.
La minstre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) était en visite du centre de Forest. Il en est sorti que les quatres centres à Bruxelles seront prêts pour ce changement.
Sont concernés par ce nouveau test: tous les véhicules de catégories M1 (transport de personne) et N1 (transport de marchandises) dont la norme antipollution est au minimum l’Euro 5. Les autres types de véhicules feront l’objet d’un contrôle identique dans un futur proche.
Objectif : moins de 250.000/cm³ de particules
La vérification visera à vérifier que la mesure est inférieure à 250.000/cm³. Une mesure entre 250.000 et 1.000.000 de particules cm³ débouchera sur une remarque non pénalisante, mais qui entend une serveillance du fonctionnement du filtre à particules, et des mesures correctrices si nécéssaire. Si la mesure est supérieure à 1.000.000, une carte rouge sera délivrée avec interdiction de rouler, et obligation de représenter le véhicule après réparation.
Selon Paul Lecoq, expert contrôle technique à Bruxelles Mobilité, le tarif du contrôle restera de 47 à 53€ selon le véhicule. Le test durera moins longtemps et sera moins douloureux pour les moteurs, qui seront sollicités 30 secondes en tournant au ralenti. L’objectif des contrôles dans un premier temps est de sanctionner les fraudeurs qui, par exemple, enlèvent le filtre.
■ Reportage de Camille Paillaud, Nicolas Scheenaerts et Loïc Rey.
M.D. – Photo – BX1
