“Oui on a merdé, on a déçu” : Ecolo lance une enquête populaire, première étape d’un vaste exercice de réflexion
Un exercice qui débute dès ce mercredi sur le marché de Huy, où les écologistes démarrent une “enquête populaire”, a expliqué en matinée le co-président du parti Samuel Cogolati, au micro de Bel RTL.
Le parti Ecolo, ébranlé par les mauvais résultats des élections de juin, se lance dans un vaste exercice de réflexion. “Oui, on a merdé, on a déçu”, reconnait-il d’emblée. “Et on doit absolument changer.”
L’enquête populaire, qui durera plus d’un mois, sur le terrain et en ligne, doit permettre de “comprendre là où nous avons échoué”. “Manifestement nous n’étions pas le parti du climat dont les Belges rêvaient (…) à plusieurs moments, les gens ne nous ont plus fait confiance”, constate le co-président du parti.
La “remise en question” pourrait aboutir à changer le nom du parti : “C’est l’une des questions que l’on va poser”, indique Samuel Cogolati à Bel RTL. L’exercice aura lieu avec une “humilité totale”, mais Ecolo garde ses fondamentaux : “Je veux un vrai parti central du climat en Belgique”, indique Samuel Cogolati.
Via communiqué, le parti explique mercredi matin la base de son initiative : “Les chiffres sont clairs : 94% des Belges jugent urgent de s’adapter au dérèglement climatique, et 51% considèrent cette adaptation comme une priorité nationale. Pourtant, lors des élections de juin 2024, Ecolo n’a convaincu que 7% des électeurs.”
Le parti promet une “transformation profonde”. “Pour Ecolo, il y aura un avant et un après 2025”, assure Marie Lecocq, co-présidente.
Belga