Olivier Vandecasteele : un rassemblement devant la Tour Eiffel pour réclamer sa libération

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Paris pour réclamer la libération immédiate des Français détenus en Iran, et dénoncer “la politique implacable de prises d’otages” du régime iranien. Quelques heures plus tôt, en matinée, des manifestants s’étaient également réunis à Paris pour demander la libération du Belge Olivier Vandecasteele.

Le comité Free Olivier Vandecasteele a relayé en fin de matinée via Twitter des clichés montrant quelques dizaines de personnes rassemblées devant la Tour Eiffel, brandissant devant l’objectif des affiches de Médecins du Monde exigeant la libération de leur “collègue et ami“.  Dans l’après-midi, un autre rendez-vous était donné au Trocadéro, à 14h00. Rassemblées derrière une grande banderole portant l’inscription “Liberté pour les otages en Iran”, les familles des détenus français brandissaient des photos de leurs proches. “Nous, familles et amis, sommes de plus en plus nombreux à connaître l’insupportable détresse d’avoir un proche détenu par le régime iranien“, a déclaré Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler, une enseignante arrêtée en mai avec son compagnon Jacques Paris, sous l’accusation d’espionnage.  Officiellement, sept Français sont détenus en Iran.

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Les détenus “sont à bout de souffle, ils sont affaiblis psychologiquement, physiquement, sans perspective“, a déclaré Blandine Brière, la sœur de Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage. Les soutiens de la chercheuse Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, et de Louis Arnaud, arrêté le 28 septembre, étaient également présents. Les autres détenus sont un Franco-irlandais de 64 ans, Bernard Phelan, détenu depuis début octobre et dont l’état de santé inquiète sa famille et les autorités françaises, ainsi qu’une autre personne dont l’identité n’a pas été dévoilée.

Plusieurs dizaines d’Occidentaux sont détenus en Iran, décrits par leurs soutiens comme des innocents utilisés par les Gardiens de la révolution comme moyen de pression et monnaie d’échange.

Belga, photo : Twitter FreeOlivierVandecasteele