Occupation de l’ULB : l’Université portera plainte pour des violences à l’encontre d’un vigile et d’un étudiant
L’Université libre de Bruxelles (ULB) portera plainte à la suite de violences survenues mardi soir à l’encontre d’un vigile et d’un étudiant dans le cadre de l’occupation par des étudiants d’un bâtiment sur le campus du Solbosch, a déclaré mercredi l’administration universitaire à Belga.
Des tensions sont survenues mardi soir sur la plaine du K, en face du bâtiment B du campus du Solbosch, occupé par une centaine d’étudiants depuis mardi matin afin de dénoncer “le génocide en cours à Gaza“.
Selon Martin, étudiant membre de l’occupation présent au moment de l’altercation, plusieurs personnes ont débarqué mardi soir, drapeaux israéliens au cou. “À la vue de ces drapeaux, certains occupants se sont énervés – dont un Palestinien ayant raconté avoir perdu sa mère dans les bombardements à Gaza quelques semaines auparavant“, explique l’étudiant. “Il a alors tenté d’arracher le drapeau en empoignant le cou de l’une des personnes – le coprésident de l’Union des étudiants juifs de Belgique (UEJB), Gad Deshayes“.
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Ce dernier, contacté par Belga mardi soir, a affirmé avoir été agressé et blessé au niveau du cou, avant d’ajouter qu’il s’était entretenu avec la police. Lors des tensions, un membre de la sécurité a également été blessé en tentant de contrôler l’individu au comportement violent.
L’ULB a confirmé qu’elle portera “également plainte pour la violence dont son responsable de la sécurité a fait l’objet mardi soir“. En matinée, la rectrice Annemie Schaus avait déclaré sur
La Première (RTBF) que des plaintes seront déposées à la suite d’actes violents notamment à l’égard de Gad Deshayes.
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Une assemblée générale est prévue à 12h30 au sein de l’occupation étudiante, notamment en vue de parler de l’altercation. “Ce comportement violent ne représente en rien notre mouvement. Il a été répété plusieurs fois et voté lors de précédentes AG qu’aucun comportement ou acte de violence ne serait admis”, a conclu Martin.
Belga
■ Reportage de Camille Tang Quynh et Frédéric de Henau
