Nuisances sonores à Bruxelles : vers un compromis entre les clubs et leurs voisins?

Alors que le Fuse avait été condamné pour nuisances sonores suite à la plainte d’un voisin, le Parlement bruxellois s’est penché sur cette problématique en écoutant la Brussels By Night Fédération. Pour en parler, le président Lorenzo Serra était l’invité du 12h30.

Quatre clubs sont menacés par des voisins (Fuse, Mirano, la Cabane et le Spirito). Si le Fuse a tenté de trouver des solutions, comme trouver un autre appartement aux plaignants, ceux-ci ont refusé. Autre solution envisagée, l’isolation acoustique totale de la boîte, atteignant plus de 150 000 euros. Côté Mirano, c’est la somme de 300 000 euros qui est avancée. En bref, des montants impayables pour le secteur. “La vraie question, c’est de savoir dans quelle ville on veut vivre demain. Doit-on faire passer l’intérêt individuel avant l’intérêt collectif?”, s’interroge Lorenzo Serra.

Une proposition d’ordonnance visant à préserver les intérêts de chacun a été déposée au parlement bruxellois. Il s’agit du principe d'”Agent of change”.

Concrètement, les voisins s’installant à côté d’un club déjà présent en connaissance de cause, devraient s’occuper de l’isolation acoustique de leur logement au moment de la demande de permis d’urbanisme. Et vice-versa, si un club s’installe près d’habitations, il devra s’assurer que des mesures efficaces soient prises pour éviter d’éventuelles nuisances.

Descente de police dans des clubs bruxellois

Dans la nuit du 22 au 23 mars, des agents de la zone de police Bruxelles Capitale – Ixelles ont effectué une descente dans plusieurs clubs bruxellois lors d’une inspection de travail, selon Bruzz.

La descente de la police a eu lieu au Bonnefoi, au You Night Club et au Fuse, le 22 mars, au cours de laquelle la musique a été coupée. Au-delà des contrôles sur la législation du travail, un contrôle policier des fêtards a eu lieu. Les policiers auraient fait respecter l’interdiction de fumer dans le club, mais également effectué des contrôles de drogue.

■ Interview de Lorenzo Serra, cofondateur de la Brussels by Night Federation au micro de Vanessa Lhuillier