Négociations salariales : le gouvernement appelle les partenaires sociaux à poursuivre le dialogue

Le gouvernement appelle les partenaires sociaux à poursuivre le dialogue autour des négociations salariales et de l’accord interprofessionnel (AIP), ont fait savoir mardi le Premier ministre Charles Michel (MR) et le ministre de l’Emploi Kris Peeters (CD&V) juste avant leur départ pour le Forum économique mondial de Davos.

Ils réagissaient de la sorte à la décision des syndicats de quitter la table des discussions et d’organiser une grève nationale intersectorielle le 13 février.

Charles Michel et Kris Peeters soulignent l’importance d’un accord social pour les travailleurs, les entreprises et les allocations. “Nous sommes conscients que ce n’est pas facile. Mais nous sommes convaincus qu’il existe suffisamment de bonne volonté afin de tout faire pour arriver à un accord“, a confié le Premier ministre. “Nous lançons un appel à rester responsables et à fournir des efforts supplémentaires des deux côtés“, a-t-il ajouté.

Une position que confirme le ministre de l’Emploi. “Nous appelons à ne pas faire sauter trop vite la concertation sociale, dans l’intérêt de la stabilité économique, de la paix sociale et du bien-être.” Kris Peeters évoque également l’enveloppe bien-être prévue par le gouvernement: 354 millions d’euros pour 2019 et 716 autres pour 2020. “Nous avons tout fait pour garantir ces montants malgré les affaires courantes.” Cette enveloppe doit faire en sorte que les allocations et les revenus de remplacement suivent le rythme croissant du bien-être. C’est aux partenaires sociaux de négocier sa répartition. Une discussion qui se fait normalement en parallèle avec celle sur l’accord salarial.

Le Premier ministre n’a pas voulu anticiper sur ce qui se passerait si patrons et syndicats n’aboutissent pas à un accord. “C’est prématuré et nous comptons sur les partenaires sociaux.”

Belga