Métiers de contact : le masque FFP2 et le test hebdomadaire ne sera pas imposé, indique Clarinval
Le ministre des Indépendants, David Clarinval (MR), a assuré dimanche que les coiffeurs ne seraient pas pour le moment obligés de porter un masque FFP2 et de passer un test de dépistage de la covid-19 en cas de réouverture.
Le comité de concertation a décidé vendredi que les professions de contact, dont les coiffeurs, pourraient rouvrir le 13 février après une évaluation qui sera réalisée le 5 février. Des conditions strictes seront toutefois mises à une réouverture, notamment la ventilation permanente ou l’installation de détecteur de CO2 ainsi que l’obligation pour le coiffeur de porter un masque de type FFP2 et pour le client un masque chirurgical, et de se faire tester toutes les semaines.
Les représentants du secteur ont dénoncé des conditions “inacceptables”.
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Cela n’a pas encore été décidé, indique David Clarinval
Ni les obligations liées aux masques et aux tests ne sont décidées pour le moment, a affirmé M. Clarinval, malgré les informations diffusées à l’issue du comité de concertation qui réunit les différents gouvernements du pays.
“Dans l’état actuel des choses, ces deux éléments ne sont pas repris“, a-t-il expliqué sur le plateau de “C’est pas tous les jours dimanche” (RTL-TVi).
Selon le ministre MR, ces obligations seraient “discriminatoires“ car elles ne sont pas imposées à d’autres professions qui sont également en contact avec le public. Un rapport a été demandé sur ce point aux experts qui conseillent le gouvernement.
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“Les salons de coiffure ne peuvent pas être soumis à des conditions plus strictes que les hôpitaux !“
Dans un communiqué, la fédération professionnelle des coiffeurs Febelhair s’est dite “consternée par d’éventuelles conditions imposées à la réouverture le 13 février. L’ouverture dans de telles conditions est inacceptable !“, a ainsi indiqué Charles-Antoine Huybrechts, le président de Febelhair.
Ainsi, Febelhair demande au gouvernement “de tabler d’urgence sur un soutien financier supplémentaire en vue de la relance du secteur pour les 12 prochains mois. Febelhair demande également la prolongation des aides actuelles, sans quoi le secteur sera irrémédiablement affecté pour de nombreuses années“.
■ Interview d’Arnaud Bruckner et Camille Tang Quynh