Mesures de soutien : les traiteurs dénoncent une concurrence déloyale entre régions
L’Union professionnelle des traiteurs (UPT) représente 160 entreprises en Wallonie et à Bruxelles. Elle demande une harmonisation des mécanismes d’aides wallons et bruxellois sur les dispositifs flamands, plus généreux.
“Les décisions prises empêchent l’activité de nos travailleurs, de nos entreprises et donc nos fournisseurs depuis 345 jours et ce malgré des protocoles strictes imposés, travaillés et validés avec les experts sanitaires et les cabinets ministériels.”, indique l’UPT dans un communiqué. Cet arrêt d’activité a des conséquences financières pour les entreprises concernées et une perte de chiffre d’affaire évaluée à 550 millions d’euros.
L’union dénonce une concurrence déloyale entre le nord et le sud du pays car les mécanismes d’aide sont plus généreux en Flandre, assure l’association. La remise au travail sera plus difficile côté wallon et bruxellois, explique encore l’UPT, en raison du manque de cash flow.
L’association demande aux autorités wallonnes et bruxelloises de faire correspondre leurs aides aux dispositions en application en Flandre. Ce sera indispensable, plaide-t-elle, lors de la reprise des activités “pour éviter le cash burn.” et “pour donner à chaque entreprise, petite ou grande, la possibilité d’exister et de revenir à un niveau ou elle (re)prendra sa part.”
Rédaction