Manifestation des taximen: voici pourquoi certains policiers n’ont pas dressé de procès-verbaux

Certains taximen s’en sont pris à des chauffeurs Uber sous le nez de membres des forces de l’ordre, sans que ceux-ci réagissent. Une stratégie parfois utilisée pour ne pas envenimer la situation, explique la zone Bruxelles Capitale /Ixelles.

Sur les 19 procès-verbaux dressés sur la Petite Ceinture, aucun ne concernait le comportement des manifestants à l’égard des chauffeurs Uber. Une stratégie volontaire de la part de la police locale dans le but de ne pas envenimer la situation. “Vous avez vu à juste titre quelqu’un qui donne une remarque de manière très spéciale. Le policier ne réagit pas car il sait que s’il réagit, c’est vu comme s’il prenait partie pour une des deux parties. Donc il ne va pas réagir là-dessus pour éviter que ça dégénère”, explique Ilse Van de Keere porte parole de la zone Bruxelles Capitale /Ixelles.

Les actes commis par certains taximen donneront lieu à une enquête si des plaintes sont déposées. La police pourrait alors utiliser différents types d’images pour punir les faits répréhensibles. “Les personnes qui ont subi des dégradations de leur véhicule, peu importe qui, doivent aller porter plainte à la police pour qu’un enquête soit ouverte. Et comme on dispose à plusieurs endroits de caméras, on pourra enquêter en faisant usage de ces caméras”, explique Ilse Van de Keere. Par ailleurs, 94 procès-verbaux ont été dressés sur et à proximité du Ring de Bruxelles par la police fédérale: 87 pour infraction au code de la route et 7 pour entrave dite méchante à la circulation.