Manifestation du non-marchand : la pénibilité et la revalorisation des salaires au cœur des revendications
Alors que la manifestation du secteur non-marchand s’est déroulée ce mardi matin, dans le cadre d’une grève nationale, voici certaines des revendications entendues sur place.
Inès est assistante de pharmacie à l’hôpital d’Erasme, et dans son service, il y a six postes vacants, ce qui impacte tout le monde d’après la jeune fille. Elle souligne qu’il est difficile de recruter et notamment des profils jeunes, car de plus en plus de gens sont en burn-out et : “même nous, si on est en CDD, on ne va pas avoir envie de rester quand on voit des personnes de 40 ans qui sont épuisées, ça fait peur.”
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Même constat du côté des écoles d’infirmière, qui peinent à séduire les jeunes en raison des conditions de travail pénibles et du salaire jugé trop bas. Eva confirme : “certaines infirmières sont payées le même salaire que des personnes qui n’ont jamais fait d’études. Il faut revaloriser de manière homogène et transversale à travers les différentes spécialisations.”
Pour Christine, infirmière, la nouvelle génération ne veut pas sacrifier sa qualité de vie privée pour son travail et “se dirige donc tout doucement vers la pension.”
■ Reportage de Maël Arnoldussen, Nicolas Scheenaerts et Pierre Delmée