L’UCM demande que le chômage corona et le droit passerelle ne s’arrêtent pas le 31 mars
Si les restrictions sanitaires seront probablement bientôt levées, les dégâts causés par la pandémie ne permettent pas à tous les indépendants de repartir “comme avant”, alerte l’association.
Le comité de concertation se réunira demain/vendredi pour se pencher à nouveau sur la situation sanitaire. Le passage en code jaune du baromètre corona devrait y être décidé, signifiant la levée de quasiment toutes les mesures sanitaires, dont l’utilisation du Covid Safe Ticket.
L’activité ne pourra toutefois reprendre normalement dès avril, selon l’Union des classes moyennes (UCM). “Des secteurs comme les voyages, la culture ou l’événementiel ont perdu leurs repères et sont financièrement exsangues. Le télétravail a réduit l’activité dans les garages comme dans les établissements des centres-villes.”
La flambée des prix renforcée par la guerre en Ukraine
L’association de défense des indépendants demande donc au gouvernement fédéral de prolonger le chômage corona et le droit passerelle, qui doivent prendre fin le 31 mars prochain. La suppression de ces aides spéciales “aurait pu se justifier si le contexte ne s’était pas compliqué ces dernières semaines pour les entreprises.” L’association donne comme principale raison la flambée des prix de l’énergie et des matières premières, ainsi que l’inflation et donc le coût salarial due à deux années de crise sanitaires et renforcée depuis peu par la guerre en Ukraine.
“S’il faut revenir au chômage économique classique, celui-ci doit être simplifié”, ajoute enfin Thierry Evens de l’UCM dans un communiqué.
A.V. – Photo d’illustration: BX1