Licenciement de 4 animateurs BRAVVO: un agenda serré fixé à l’issue d’une manifestation

Quatre animateurs licenciés au sein de l'ASBL BRAVVO - BX1

A l’issue d’une assemblée générale organisée ce jeudi matin par les syndicats FGTB et CSC, une centaine de travailleurs de l’ASBL bruxelloise de prévention BRAVVO sont partis en cortège jusqu’à l’hôtel de Ville de Bruxelles et ont interrompu la réunion du Collège. Le bourgmestre Philippe Close et l’échevine bruxelloise de la Jeunesse et du Personnel Faouzia Hariche ont alors quitté leurs sièges pour recevoir une délégation.

L’entrevue a permis de dégager un agenda pour reprendre les négociations, au sujet du mécontentement issu du licenciement soudain de 4 personnes, a indiqué jeudi Mathieu Verhaegen, le représentant syndical CGSP. Les différentes parties se réuniront à nouveau dès lundi. Il est question de clore le dossier avant le 4 juin.

Climat de peur

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Les 4 animateurs concernés étaient actifs au centre Averroès, à la Cité Modèle à Laeken. Concernant les soupçons de “double financement” de voyages organisés par ce centre, une des sources de financement, le BIJ (Bureau International de la Jeunesse), a récemment fait savoir que la situation des comptes était en ordre de son côté, et qu’il n’y a donc pas, dans son cas, de problème relatif à une telle pratique, a-t-on appris jeudi.

Il y a un climat de peur qui s’est installé et il est temps de sortir de ce malaise“, commente Mathieu Verhaegen. Les quatre animateurs du centre Averroès avaient été licenciés pour faute grave. Il leur est notamment reproché des “trous” dans la caisse. “On parle de 400-500 euros pour ces quatre personnes et ce sont des gens qui ont travaillé pendant deux ans sans coordination“, avait récemment nuancé Mathieu Verhaegen. “Le trou dans la caisse qui leur est reproché est peut-être dû au fait qu’il manque un ou plusieurs tickets justificatifs. Normalement, on convoque la personne responsable pour justifier les dépenses. Ici, on a mis les gens dehors du jour au lendemain sans préavis pour faute grave. Les jeunes et les parents de la Cité Modèle sont furieux.”

Belga

 

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24 mai 2018 - 15h23
Modifié le 24 mai 2018 - 15h27