L’horizon se dégage pour VLM Airlines à Bruxelles

Avion VLM Airlines à l'aéroport d'Anvers

La situation semble évoluer positivement pour la compagnie aérienne VLM Airlines à Bruxelles. Elle pourra en effet continuer à voler depuis la capitale avec l’Airbus A320 dont elle dispose jusqu’après l’été et examine la possibilité d’acquérir d’autres appareils, confie son patron Harm Prins.

“Pour la première fois depuis longtemps, nous avons un bon sentiment”, réagit-on jeudi du côté syndical.

La quarantaine de travailleurs de la compagnie se faisait de gros soucis ces derniers mois et avait dû digérer de nombreux changements. L’an dernier, ces personnes faisaient en effet encore partie du personnel au sol de Thomas Cook Airlines Belgium (TCAB). Depuis lors, elles ont changé deux fois de propriétaire, dont en février dernier lorsqu’un investisseur néerlandais a scindé les activités bruxelloises de VLM des anversoises. Ensuite, on avait appris que le groupe Thomas Cook souhaitait récupérer l’un des deux Airbus A320 que VLM Brussel utilisait. L’un d’eux a d’ailleurs déjà quitté le tarmac de Zaventem.

Mais les syndicats ont reçu des nouvelles rassurantes de la direction mercredi. VLM Airlines peut conserver l’avion restant au moins jusqu’après l’été, a ainsi confirmé le patron néerlandais Harm Prins. L’appareil a déjà effectué des vols pour des compagnies comme Brussels Airlines, Lufthansa et Air France.

La société semble donc naviguer dans des eaux plus calmes. “Nous pouvons maintenant regarder vers l’avenir”, se rassure Harm Prins, qui espère pouvoir récupérer un second A320 pour cet été. Durant la saison hivernale, il espère par ailleurs pouvoir obtenir un A330 pour les liaisons long courrier. Il y a quelques semaines, il avait été question d’un projet de lancer des vols vers l’Asie.

La compagnie basée à Bruxelles changera bientôt de nom afin d’éviter toute confusion avec VLM à Anvers. Le patron néerlandais ne veut toutefois pas en dire plus pour le moment.

Les syndicats se montrent plutôt satisfaits. “Ce furent des mois très difficiles pour le personnel mais, pour la première fois, nous avons un bon sentiment”, reconnait Filip Lemberechts, du syndicat libéral ACLVB. “La continuité est assurée jusqu’après l’été”, renchérit Bjorn Vanden Eynde, du syndicat chrétien ACV-Transcom. “Ça a l’air d’aller de mieux en mieux. Il y a du travail pour tout le monde, le personnel est rassuré. Mais on reste attentifs.”