Les Plaisirs d’Hiver font vivre l’enfer aux riverains
Les riverains du quartier Sainctelette se plaignent de l’impact des plaisirs d’hiver sur la vie du quartier – notamment sur la circulation qui est fortement perturbée. Ils demandent une réflexion en profondeur et proposent une délocalisation au Heysel.
Des voitures qui roulent au pas, un tram qui tente de se frayer un passage, et des piétons qui traversent entre les voitures. C’est la situation que l’on pouvait retrouver ce samedi, pendant plusieurs heures, de 17h à 21h. Dans le quartier Yser-Sainctelette, la pollution sonores de ces embouteillages met à bout les riverains. En effet, il n’y a pas que les coups de klaxons des automobilistes excédés, il y a également le son des sirènes de la police ou bien des urgences, comme celles des ambulances et des pompiers qui se retrouvent, eux aussi bloqués.
Hier, un mail a été envoyé par les riverains à l’échevin de la mobilité de la Ville de Bruxelles, Bart Dhondt, afin d’alerter sur la situation dans le quartier. Une situation, selon eux, identique à celle de l’année dernière. Pour les habitants, l’histoire se répète.
“Nous voulons voir des résultats”, réclame Eric Vandezande, un riverain et membre de l’association de quartier Yser/Sainctelette. “Ce n’est possible d’organiser chaque année le même genre d’événement de masse sans rien faire pour le voisinage. Il faut mieux gérer le flux de voiture, déconseiller aux visiteurs d’utiliser leur véhicule pour venir dans le centre. J’ai l’impression que tout le monde veut venir aux Plaisirs d’Hiver en utilisant sa voiture et en voulant se garer à côté. Ce n’est pas possible”, a-t-il ajouté. “Apparemment tout le centre était bloqué. Il y a vraiment quelque chose à faire au niveau de l’organisation”.
Les riverains ont de nombreuses idées concernant les Plaisirs d’Hiver : ne plus utiliser les parkings du centre ou encore les délocaliser du centre vers le Heysel. Le comité espère qu’une réunion sera organisée rapidement avec la Ville afin d’éviter que la situation du samedi ne se répètent les prochains week-end.
Camille Paillaud
