Les petits structures sportives désormais mieux intégrées dans l’aide financière de la Cocof
Avec l’ancien règlement, les grands clubs étaient plus avantagés.
Le parlement francophone bruxellois a donné son feu vert, vendredi, à une révision du mode de subventionnement des clubs sportifs de la capitale dépendant d’elle. L’institution francophone encadre le subventionnement des clubs sportifs en Région bruxelloise depuis 1992, en précisant les critères d’octroi et le mode de calcul des subventions.
Le précédent règlement prenait en compte uniquement le nombre d’heures d’entraînement hebdomadaire, sans tenir compte du nombre de participants à ces entraînements. Les grands clubs proposant le plus d’heures d’entraînement étaient largement avantagés indépendamment de leur politique sportive ou du nombre de personnes affiliées. Le mode de subventionnement du nouveau règlement intègre le nombre d’heures d’entraînement hebdomadaire, mais également le nombre de participants moyen à ces entraînements.
Concrètement, comment ça fonctionne ?
Chaque club obtiendra un score correspondant à la somme des produits entre le nombre d’heures d’entraînements hebdomadaires par catégorie et le nombre moyen de participants par catégorie.
Ce score est ensuite majoré de 10 % par critère rempli en fonction de l’existence de tarifs sociaux et/ou d’une cotisation particulièrement basse; de la présence d’un encadrement formé; de l’existence d’une catégorie féminine; de l’existence d’une catégorie handisport, sports adaptés ou inclusion; de l’existence d’une catégorie séniors, réservée aux sportifs de plus de 40 ans. Le budget total alloué à cette subvention pour l’année concernée est divisé par la somme des scores majorés de tous les clubs éligibles.
Actuellement, la Cocof réserve chaque année quelque 400.000 euros pour soutenir financièrement les clubs sportifs.
Avec Belga – Photo : Belga