Les opérateurs de stages profitent-ils de ces doubles vacances ? “Il n’y pas vraiment de gain pour nous”
Ce sont les vacances scolaires… mais seulement pour la moitié de la population en Belgique. Les enfants qui fréquentent une école flamande sont en congé pour deux semaines, à l’inverse ceux de l’enseignement francophone. Une aubaine pour les opérateurs de stage ?
Alors, comment occuper ces élèves dont les parents travaillent ? À Bruxelles, les organismes de stage accueillent essentiellement des enfants de familles francophones. Certains d’entre eux proposent tout de même des stages et ils font le plein, mais ça demande une organisation logistique inhabituelle. Le mercredi après-midi, par exemple, seule une garderie est organisée pour permettre aux moniteurs d’assurer leur présence dans les écoles francophones qui continuent d’accueillir les élèves normalement.
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Avec 200 jeunes en stage cette semaine à Wemmel, le Centre de Formation Sportive (CFS) affiche un nombre record pour cette période. En revanche, Andy Hannon, responsable didactique, n’ose pas, parler d’un véritable avantage pour les opérateurs de stage. “Tous les enfants que l’on accueille pour le moment, ce sont ceux qu’on perd pendant le mois de mai. Il n’y pas vraiment de gain pour nous”.
■ Reportage de Marie-Noëlle Dinant, Marjorie Fellinger et Laurence Pacciarelli.