Les forains espèrent ouvrir en même temps que les parcs d’attractions

Le secteur des forains ne veut pas revivre l’incertitude et l’ignorance de l’an dernier. L’association La Défense des Forains Belges (DFB) demande aux autorités de lui présenter urgemment des perspectives.

Pour les forains, l’année 2020 aura été bien sombre. Alors que le gouvernement fédéral avait autorisé le retour des foires, après le confinement et les restrictions, beaucoup de bourgmestres ont interdit aux forains de s’installer sur leur territoire. “Pure discrimination”, estime Steve Severyns, secrétaire-général de DFB. Les forains étaient descendus dans les rues pour protester et avaient aussi engagé une procédure auprès du Conseil d’État.

“Les forains ne veulent pas d’une répétition de 2020, où les foires étaient autorisées par le gouvernement fédéral, mais pas par les communes. Heureusement, quelques villes et localités ont autorisé des foires mais dans leur grande majorité, les stands de forains ne sont pas sortis en 2020″, ajoute Steve Severyns.

L’interview de Patrick De Corte, représentant des forains bruxellois, dans Toujours + d’Actu, le 7 novembre 2020

Le secteur est en confinement depuis octobre. Il critique le manque de communication et de perspectives. “Nous espérons avoir cette année un dialogue clair et professionnel. Quand les parcs d’attractions ouvriront, les kermesses devront aussi pouvoir avoir lieu n’importe où. Il n’y a pas de différence entre un carrousel, une grand-roue, la pêche aux canards ou des voitures tamponneuses dans un parc d’attractions et sur un champ de foire”, dit-il.

Avec Belga – Photo : archive Belga/Laurie Dieffembacq