Les CPAS sur le pont pour aider les réfugiés ukrainiens : Lalieux plaide pour des aides supplémentaires
Une rencontre a eu lieu récemment.
Alors que le nombre de réfugiés ukrainiens arrivant en Belgique continue à augmenter, les travailleurs sociaux des CPAS se retrouvent ainsi en première ligne, aux côtés d’autres métiers de l’accueil. “Les travailleurs sociaux des CPAS seront très largement sollicités et mis à contribution, dans les prochaines semaines et mois, pour garantir la dignité de ces personnes“, commente ainsi le cabinet de Karine Lalieux (PS), ministre fédérale de l’Intégration sociale, qui a rappelé que “grâce au statut de protection temporaire tel que décidé par l’UE et obtenu lors de leur enregistrement dans notre pays, les réfugiés ukrainiens ont en effet accès à l’aide sociale, tel que le droit à l’aide équivalente au revenu d’intégration sociale“.
Une réunion a eu lieu entre la ministre et les Fédérations des CPAS, rapporte ce dimanche son cabinet, au cours de laquelle “la ministre a exposé ce qui était en cours et leur a assuré de tout son soutien“, nous rapporte-t-on.
Vers une importante surcharge de travail
Face à la crise, les CPAS s’attendent en effet à une surcharge importante de travail, “pour garantir un suivi optimal des réfugiés tout en poursuivant un rôle protecteur pour l’ensemble des autres bénéficiaires de l’aide sociale“, explique le cabinet Lalieux.
“Covid, inondations, crise énergétique, et aujourd’hui, accueil des réfugiés ukrainiens : les travailleurs sociaux des CPAS sont sur le pont depuis deux ans et ne comptent pas leurs heures pour aider toutes les personnes fragilisées par ces crises. La prise en charge des réfugiés ukrainiens met une pression supplémentaire sur les équipes. Le Fédéral doit être à leurs côtés durant cette période difficile, et je m’engage à ce qu’il le soit“, a ainsi souligné la ministre fédérale.
Des discussions en cours
Pour l’heure, des discussions sont en cours au sein du gouvernement “autour d’un taux de remboursement majoré de l’équivalent de revenu d’intégration, afin de couvrir les coûts supplémentaires en frais de personnel, de gestion des dossiers induis par exemple par la nécessité d’avoir recours à des traducteurs“, nous indique-t-on.
Au cours de la réunion avec les fédérations, Karine Lalieux s’est ainsi engagée “à mettre tout en oeuvre pour faire aboutir dans les meilleurs délais la discussion en kern“.
ArBr – Photo : Belga (illustration)