Les chauffeurs Uber ne comptent pas relâcher la pression sur le trafic à Bruxelles

Tant qu’ils n’obtiennent rien de concret, les chauffeurs titulaires d’une licence LVC (Location de Voiture avec Chauffeur), qui utilisent l’application Uber pour le transport rémunéré de personnes, maintiendront les actions visant à engluer le trafic à Bruxelles.

Le front commun composé de l’Association Belge des Chauffeurs de Limousine (ABCL), de l’Union des chauffeurs Limousine Belge (UCLB) et de l’Union Syndicale Des Chauffeurs Privés (USCP), entrevoyait des avancées positives jeudi en fin de journée après une réunion avec le cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort et l’annonce d’un accord sur le projet de réforme du secteur des services de transport rémunéré de personnes. Des progrès jugés cependant insuffisants à ce stade.

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Des actions vendredi et samedi

On nous parle d’une solution intermédiaire jusqu’à la mise en route définitive du plan Taxi, mais on a décidé dans ce flou de continuer les actions demain (vendredi) et samedi“, explique Fernando Redondo, président de l’ABCL. “On continuera à maintenir la pression jusqu’à obtenir quelque chose de concret. Sinon, on va se retrouver dans la rue sans travail. Demain soir, tout s’arrête. On trouve les avancées du jour positives, mais on veut du concret car cela fait 7 ans qu’on nous fait des promesses.

Des centaines de chauffeurs paralysent la circulation automobile à Bruxelles depuis mercredi soir en roulant au pas. En fin d’après-midi jeudi, les perturbations liées à cette opération escargot restaient majeures au niveau de la petite ceinture et de la rue de la Loi, ainsi que dans la rue Belliard et au niveau de l’entrée du tunnel Belliard, selon Mobiris, le service de surveillance du trafic de Bruxelles Mobilité.

Avec Belga – Photo : BX1