“Les cas possibles dans les maisons de repos doivent aussi êtres testés”

Bruxelles : Les travailleurs des maisons de repos voudraient 3 jours de congés en plus - BX1

Les cas potentiels de nouveau coronavirus parmi les résidents d’une maison de repos et de soins doivent dorénavant également être testés en raison de l’importance et des implications logistiques d’un isolement correct, ressort-il lundi d’une mise à jour de la procédure publiée sur le site web de Sciensano, l’Institut scientifique de santé publique. Outre les maisons de repos, la nouvelle disposition concerne les collectivités résidentielles, à l’instar des prisons et des centre d’accueil.

Parallèlement, Sciensano indique que s’il y a plusieurs cas confirmés au sein de la collectivité, il n’est pas nécessaire de tester les cas suivants. L’institut mentionne un maximum de cinq tests. Cette nouvelle règle s’explique par l’augmentation de la capacité de tests. A l’heure actuelle, les laboratoires effectuent environ 3.000 à 4.000 tests par jour, mais ce nombre devrait augmenter d’ici la fin de la semaine. L’objectif est de réaliser à terme au moins 10.000 tests quotidiens.

En ce qui concerne les personnes ne résidant pas en maison de repos et de soins, et qui ne font pas partie du personnel de santé, les lignes directrices pour les médecins traitants restent les mêmes, à savoir qu’un prélèvement n’est pas requis si le patient ne présente que des symptômes légers. En cas de symptômes sévères, il est recommandé au médecin généraliste d’envoyer le patient à l’hôpital.

Si le médecin estime qu’un examen clinique est indispensable afin de déterminer la sévérité et l’éventuelle nécessité d’une hospitalisation, il peut lui-même pratiquer l’examen à condition de disposer du matériel de protection. Auparavant, seuls un masque chirurgical et des gants étaient nécessaires pour réaliser un tel examen. Désormais, avec la nouvelle procédure, le médecin doit aussi se parer d’une blouse et de lunettes anti-éclaboussures. Si le médecin n’a pas le matériel nécessaire, il réfère alors le patient à un lieu de triage ou à l’hôpital.

Si un professionnel de la santé est testé positif au Covid-19, il doit rester à l’isolement à domicile pendant au moins sept jours après le début des symptômes, avec au moins trois jours sans fièvre et avec une amélioration des symptômes respiratoires. Les procédures précédentes recommandaient une reprise du travail sept jours après l’apparition des symptômes, elles ont donc été précisées.

►Voir aussi : la conférence de presse du SPF Santé Publique de ce lundi

Belga

Partager l'article

30 mars 2020 - 11h10
Modifié le 30 mars 2020 - 11h10