Le roi Albert II est bien le père biologique de Delphine Boël, selon un test ADN
Le roi Albert II indique que les résultats ADN montrent qu’il est bien le père biologique de Delphine Boël, indique l’agence Belga.
Selon le communiqué du roi, ce dernier a reçu les résultats de ce test ADN ce lundi. Albert II avait effectué son test ADN dans le cadre de l’affaire concernant la paternité de Delphine Boël en mai dernier. Dans son communiqué, le roi a toutefois tenu à souligner qu’il n’a été mêlé à aucune décision familiale, sociale ou éducative relative à Delphine Boël.
Delphine Boël avait lancé une requête en justice afin d’être reconnue comme la fille d’Albert II, avec qui sa mère, Sybille de Sélys Longchamps, a eu une liaison dans les années 1960. Cela faisait près de cinq ans que l’affaire était devant les tribunaux, jusqu’à la décision de la cour d’appel de Bruxelles d’ordonner au roi Albert II, dans un arrêt rendu le 16 mai 2019, de se soumettre immédiatement à un test ADN.
“Même s’il existe des arguments et des objections juridiques pour justifier le fait qu’une paternité légale n’est pas nécessairement le reflet d’une paternité biologique et que la procédure adoptée lui paraît contestable, le Roi Albert a décidé de ne pas les soulever et de mettre un terme dans l’honneur et la dignité à cette procédure pénible”, expose Me Alain Berenboom, le conseil de l’ancien souverain des Belges.
“Une procédure longue et douloureuse”
“Le Roi Albert tient à faire observer que, depuis la naissance de Madame Delphine Boël, il n’a été mêlé à aucune décision familiale, sociale ou éducative quelconque relative à Madame Delphine Boël et qu’il a toujours respecté le lien qui existait entre Madame Delphine Boël et son père légal [qui était Jacques Boël]”, précise toutefois l’avocat.
“Plus de quarante ans plus tard, Madame Delphine Boël a décidé de mettre fin à son lien légal et socio-affectif avec son père et de changer de famille. Et cela au travers d’une procédure longue, douloureuse et qui s’est révélée judiciairement contradictoire. Cette procédure n’a pas respecté la vie privée des parties. Respectueux des institutions judiciaires, le Roi Albert s’est abstenu pour sa part d’intervenir dans les débats hors des prétoires. Voilà pourquoi, il a décidé de réagir et d’expliquer sa position dans cette affaire”, déclare encore Me Berenboom.
Avec Belga – Photo : Belga/Dirk Waem