Le Repair Lab attire de plus en plus de réparateurs en herbe: “Ils le font pour l’environnement ou pour économiser”
À l’occasion de la Journée internationale de la réparation, le Repair Lab a donné rendez-vous à Ixelles aux réparateurs en herbe. L’objectif était de partager ses meilleurs trucs et astuces pour aiguiller les bricoleurs dans leur démarche.
Deux semaines que l’enceinte d’Hélène est muette. Elle profite du Repair Day pour demander de l’aide. Gilles l’accompagne, teste, élimine les pistes… En quelques minutes, le son revient. “Je suis très contente : je peux à nouveau écouter de la musique en bonne qualité“, sourit-elle. Pour elle, réparer est un choix de conscience : “Nos ressources sont limitées sur notre planète. Je trouve qu’il faut d’abord voir si on sait réparer nos objets avant de jeter et de racheter. Il y a aussi une raison financière, on peut économiser un peu d’argent“, nous explique-t-elle.
Les équipes constatent d’ailleurs l’affluence croissante au Repair Lab et dans les 40 Repair Cafés de la capitale : “Il y a les gens qui sont fans de réparations, il y a ceux qui le font pour l’environnement ou pour le côté économique. Ces deux derniers profils sont de plus en plus nombreux”, assure Jonathan Vigne, le responsable du Repair Lab.
L’événement propose aussi de raccommoder vêtements et accessoires. Justin y réalise son premier ourlet, guidé par une bénévole : une retouche fréquente, surtout avec l’essor de la seconde main.
En Belgique, les Repair Cafés ont déjà évité près de 100 000 kg de déchets. Le credo reste le même : jeter ? Pas question.
■ Reportage de Charlotte Verbruggen, Olivia Bronsart et Djop Medou





