Le port obligatoire du masque sur la table du Conseil national de sécurité
Le port obligatoire du masque dans les magasins est sur la table du Conseil national de sécurité (CNS) ce mercredi matin. La question divise les experts, qui y sont favorables, et le monde politique, plus rétif à l’idée de faire un pas en arrière.
“C’est un débat qu’on doit avoir mais il faut être clair aussi avec les citoyens et ne pas toujours revenir en arrière. Par ailleurs, si c’est pour avoir une obligation sans sanction et sans contrôle, ça n’a pas beaucoup de sens”, a ainsi souligné le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet (MR), à son arrivée au Palais d’Egmont. “Ce n’est pas le bon moment”, a de son côté estimé le vice-Premier ministre et ministre du Budget, David Clarinval (MR).
“Je n’ai entendu aucun élément selon lequel nous irions dans ce sens mais au CNS, tout est possible et le débat doit être mené”, a ajouté le ministre libéral en charge des Classes moyennes et des Indépendants, Denis Ducarme. Ce dernier entend également débattre de la prolongation des heures d’ouverture de l’horeca et de l’élargissement des marchés. “Je plaide pour la suppression de la limitation des marchés à 50 échoppes car on voit que ça se passe bien. Nous voulons donc voir, avec les autorités locales, si elles peuvent assurer les mesures de sécurité”, a-t-il expliqué.
Enfin, l’extension de la bulle sociale des dix personnes sera elle aussi au centre des discussions. “Tout le monde est pour l’élargissement de cette bulle mais nous devons écouter les experts”, a souligné à ce sujet Pierre-Yves Jeholet. “Je suis favorable à un déconfinement. Il faut éviter une crise économique et sociale après la crise sanitaire mais il faut en même temps rester prudent sur le volet santé publique. C’est tout l’équilibre que nous devons trouver”, a-t-il conclu.
Belga – Photo: BX1