Le plan d’investissement dans les bâtiments scolaires passe la première rampe gouvernementale
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en première lecture, jeudi, l’avant-projet de décret relatif au plan d’investissement dans les bâtiments scolaires élaboré dans le cadre du plan de relance européen.
“Sa mise en œuvre devrait permettre de mobiliser les 230 millions d’euros (sur les 495 millions) de moyens européens augmentés d’un effet de levier qui permettra d’investir au total 385 millions d’euros pour rénover les écoles en Wallonie et à Bruxelles“, a souligné le ministre en charge du dossier en Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden (PS).
Concrètement, ce décret – qui devrait être adopté par le parlement à la rentrée -, permettra de lancer un appel à projets vers tous les pouvoirs organisateurs. L’accent sera mis sur la qualité des projets avec un mécanisme de vases communicants qui permettra d’augmenter ou de diminuer (de maximum 15%) les enveloppes de base prédéfinies, conformément à l’accord conclu début avril. La première mouture du plan d’investissements avait suscité la colère de l’enseignement libre qui s’estimait lésé.
Sur cette base, l’officiel subventionné, le libre subventionné et WBE peuvent chacun espérer atteindre plus de 120 millions d’euros d’investissements. La priorisation des dossiers sera établie selon des critères qualitatifs objectivés (performance énergétique, collaboration inter-réseaux, place de l’enseignement inclusif, amélioration de la connectivité…).
La Fédération Wallonie-Bruxelles apportera sa garantie d’emprunt et prendra en charge les intérêts des pouvoirs organisateurs pour financer la part des investissements qui ne seraient pas pris en charge par le plan de relance.
“Nous entrons dans la phase concrète de transformation de nos bâtiments scolaires afin de les rendre exemplaires sur le plan pédagogique, numérique, énergétique ou sanitaire. Notre responsabilité collective est d’investir pour laisser aux générations futures des infrastructures porteuses d’émancipation” conclut Frédéric Daerden.
Belga