Le non-marchand bruxellois demande lui aussi des moyens
Alors que le gouvernement bruxellois a libéré une enveloppe de 150 millions d’euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus, via des mesures économiques et sociales, Bruxeo, la confédération des employeurs du secteur à profit social, demande au gouvernement bruxellois “un soutien supplémentaire et immédiat”, à l’image des mesures prises par le gouvernement wallon.
“Le non-marchand bruxellois a besoin de plus qu’un applaudissement des citoyens à 20h”, souligne dans un communiqué l’organisation, estimant “qu’aucune mesure spécifique n’a été prise pour le secteur non-marchand bruxellois”.
Bruxeo demande donc que des mesures soient prises “rapidement” pour soutenir les entreprises à profit social bruxelloises et leur permettre de faire face à “un surcroit d’activités et de dépenses”, “une perte de recettes: diminution de la contribution des usagers et diminution des commandes” et “une diminution/fermeture des activités” et ce, “tout en maintenant les travailleurs à l’emploi et en évitant le recours au chômage temporaire (structure subsidiée).”
“Si la situation sanitaire est tenable aujourd’hui, c’est notamment grâce au travail de première ligne des aides familiales, des infirmières à domiciles, des maisons médicales, des structures d’hébergement de personnes âgées, des structures d’accompagnement des sans-abris, des structures d’hébergement des personnes handicapées et d’aide à la jeunesse, du personnel médical et soignant des hôpitaux, etc. qui continuent au quotidien à répondre aux besoins sociétaux de la population”, rappelle encore Bruxeo. “Si les pouvoirs publics ne leur apportent aucun soutien supplémentaire, la réalisation de leurs missions, dans un cadre efficace et professionnel, sera mise à mal”, conclut la confédération des employeurs du secteur à profit social.
Le non-marchand représente 16% de l’emploi total bruxellois, soit plus de 100.000 travailleurs actifs au sein de 5.500 entreprises.
Belga – Photo: BX1