Le non-marchand bruxellois de plus en plus inquiet face à l’impasse politique à Bruxelles

En l’absence d’un gouvernement de plein exercice, plus d’une centaine d’associations bruxelloises actives dans les domaines de la santé, du social ou de la culture, “qui répondent aux besoins de la population” sont plongées dans l’incertitude, expliquent-elles dans un communiqué commun.
Depuis le vote en décembre de la première période de douzièmes provisoires, le secteur non-marchand est toujours sans nouvelle des subsides sur lesquels il pourra compter, explique le communiqué. “Non seulement les promesses faites n’ont toujours pas été tenues mais la seconde période de douzièmes provisoires qui s’annonce va prolonger un dispositif budgétaire exceptionnel et anormal ainsi qu’un sentiment d’instabilité au sein du secteur non marchand.”
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Le mécanisme implique en effet, poursuivent les signataires, “un manque de perspective budgétaire, des problèmes de trésorerie, la non indexation des moyens alors que les dépenses, elles, sont indexées” ou encore la difficulté de définir de nouvelles politiques pourtant indispensables.
Les associations demandent un déblocage immédiat des “financements nécessaires pour permettre à leurs structures de fonctionner normalement.” et une feuille de route “stable et prévisible” pour l’ensemble de l’année 2025 “afin d’être en mesure de planifier un minimum l’avenir.”
Parmi les signataires : des maisons médicales, des associations de promotion de la santé, d’accompagnement de personnes sans abris ou d’usagers de drogue, de lutte pour le droit au logement, des associations de quartier, …
Ce n’est pas la première fois que le secteur lance l’alerte sur sa situation suite à l’absence d’un gouvernement de plein exercice. En décembre dernier elle lançait déjà un appel urgent aux autorités.
Rédaction