Le nombre de ressortissants non-belges de l’UE n’a jamais été aussi élevé

A Bruxelles, le nombre de ressortissants non-belges de l’Union européenne (UE) n’a jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui. C’est ce qui ressort des chiffres de l’édition spéciale de Mini-Bru, publication périodique de l’Institut Bruxellois de la Statistique et de l’Analyse (IBSA).

Selon l’IBSA, près d’un Bruxellois sur quatre possède une nationalité d’un pays de l’UE sans être Belge. Les pays les plus représentés sont la France (69.984 personnes), la Roumanie (46.572) et l’Italie (35.929), tandis que les moins représentés sont Malte, Chypre et l’Estonie.

Siège des institutions européennes et située au cœur de l’Europe, la Région bruxelloise est le lieu de résidence de nombreux expatriés. Depuis la création de la Région de Bruxelles-Capitale en 1989, le nombre de ressortissants ayant une nationalité de l’Union européenne, sans avoir simultanément la nationalité belge n’a cessé d’augmenter, sur le territoire bruxellois. En 2023, il a atteint le nombre record de 287.590 individus, ce qui représente 23,2 % de la population bruxelloise.

Immigrations internationales élevées

Parmi les ressortissants européens qui résident en Région bruxelloise, les Roumains apparaissent comme les plus jeunes (32 ans en moyenne) et les Luxembourgeois comme les plus âgés (45 ans en moyenne). Avec près de 7 femmes sur 10 ressortissants, c’est l’Estonie qui compte la population la plus féminine sur le territoire bruxellois, loin devant la Roumanie qui ne compte que 44 % de femmes.

Le document confirme par ailleurs que le nombre d’immigrations internationales a été particulièrement élevé en 2022, avec près de 62.500 entrées sur le territoire bruxellois ; l’afflux de réfugiés ukrainiens à la suite du déclenchement de la guerre dans leur pays y est pour beaucoup. Le nombre d’employés dans les institutions internationales installées dans la capitale au 31 décembre 2022 s’élève à 51.593 personnes.

Belga 

■ Explications d’Anaïs Corbin