Le gouvernement francophone ajoute des balises à une évaluation des enseignants

L’évaluation des enseignants est l’une des pierres d’achopement des syndicats autour du Pacte d’Excellence.

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a validé en deuxième lecture, vendredi, l’avant-projet de décret relatif au soutien, au développement des compétences professionnelles et à l’évaluation des personnels de l’enseignement. Le processus d’évaluation y est maintenu, mais avec des balises supplémentaires et une entrée en vigueur prévue au plus tôt à la rentrée scolaire 2026.

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Evaluation “en cas de carence manifeste et répétée”

Le gouvernement Jeholet a confirmé que le texte comporterait deux mécanismes distincts, conformément aux orientations définies par les acteurs de l’enseignement en 2017 dans le cadre de l’adoption de l’avis numéro 3 du Pacte pour un enseignement d’excellence : le mécanisme de soutien et de développement des compétences professionnelles;  et le mécanisme d’évaluation, qui ne peut être activé qu’en cas de carence manifeste et répétée d’un membre du personnel, après que toutes les étapes du mécanisme de soutien aient été mises en œuvre.

Plusieurs modifications substantielles ont toutefois à nouveau été apportées au texte dans le même objectif que celles qui avaient déjà été intégrées précédemment: offrir, au cœur de la procédure d’évaluation, des balises qui protègent les droits des membres du personnel au moins autant que celles prévues dans les procédures disciplinaires existantes“, ont fait valoir les ministres francophones, dans un  communiqué.

Des mesures pour encadrer l’évaluation

Parmi les principales modifications validées par le gouvernement lors de cette deuxième lecture, on notera des mesures pour assurer que les pouvoirs organisateurs disposent de l’expertise utile en matière d’évaluation pour mener le processus de façon impartiale; la révision de la portée des sanctions après une première mention défavorable;  l’intégration du principe d’avis liant des chambres de recours pour autant qu’un vote majoritaire s’y exprime; la possibilité de prolonger un plan d’accompagnement individualisé de commun accord si, lors de sa deuxième évaluation, un membre du personnel n’a pas remédié à toutes ses carences.

Belga

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28 avril 2023 - 14h56
Modifié le 28 avril 2023 - 14h56