Le Salon de l’Auto à Bruxelles a accueilli plus de 300 000 personnes
Plus de 300.000 personnes se sont rendues au Salon de l’Auto, qui se tenait à Brussels Expo depuis le 10 janvier, a annoncé la Fédération de l’automobile et du cycle (Febiac), organisatrice de l’événement qui se clôture ce dimanche.
Après un an d’absence, l’événement de promotion automobile faisait son retour au Heysel où il occupait les Palais 5, 6, 7, 9 et 11 ainsi que le patio de Brussels Expo, soit un total de 56.000 mètres carrés. Un nombre record de 63 marques automobiles ont pris part à cette 101e édition du Salon de l’Auto. La Febiac se réjouit que son objectif de 300.000 visiteurs ait été atteint. “Fort de cette affluence, le Salon de l’Auto a confirmé son statut de plus grand événement indoor de Belgique”, salue-t-elle dans un communiqué. “Nos sondages indiquent que 32% des visiteurs se sont rendus au Salon avec une intention d’achat directe d’une voiture neuve”, avance Frank Van Gool, CEO de la Febiac, cité dans le communiqué.
Selon lui, les exposants ressortent également satisfaits de la foire commerciale. La Febiac étudiera dans les prochaines semaines les possibilités d’organiser une 102e édition.
■ Duplex de Romain Vandenheuvel
Le dernier jour du salon de l’auto marqué par une action olfactive d’Extinction Rebellion
Une trentaine d’activistes pour le climat du mouvement Extinction Rebellion (XR) ont organisé dimanche après-midi une action olfactive au salon de l’auto à Bruxelles. Ils ont pulvérisé une odeur nauséabonde autour des véhicules SUV afin de détourner les potentiels acheteurs de ces voitures “toujours plus lourdes et toujours plus grandes”.
“En Belgique, comme ailleurs dans le monde, les SUV dominent le marché automobile. Ces véhicules ont constitué près de la moitié des ventes de voitures neuves dans le monde en 2023”, indique Exctinction Rebellion, citant des chiffres de l’Agence internationale de l’énergie. “Cela en fait le deuxième plus grand émetteur d’émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale au cours de la dernière décennie”, pointe le collectif. Une part importante des gains climatiques obtenus par l’électrification de la flotte automobile est d’ailleurs anéantie par l’essor des SUV, déplorent les militants. “Sans ces modèles, les émissions de CO2 des voitures auraient pu diminuer de 30%. Or, la baisse n’atteint que 4%. La promotion massive des SUV électriques par les constructeurs, qui les présentent comme une alternative écologique, relève souvent de greenwashing.”
► Revoir | Soldes d’hiver : une action contre la fast fashion à Bruxelles
Le collectif met également en avant que l’extraction des métaux nécessaires à la production des batteries des SUV électriques – qui sont plus volumineuses que celles des voitures électriques ordinaires – présente également une forte empreinte carbone, ce qui a des répercussions négatives sur les écosystèmes et les communautés locales. Les militants dénoncent encore la part croissante de l’espace public occupée par ces véhicules. “En plus, leur poids provoque davantage d’émissions de particules fines liées au freinage et à l’usure des pneus. Les accidents impliquant des SUV sont en outre deux à trois fois plus meurtriers pour les piétons et 30% plus dangereux pour les cyclistes”, signale encore XR.
Belga