Le Conseil bruxellois pour le multilinguisme veut une mise à jour des règles linguistiques

Philippe Van Parijs, président du Conseil bruxellois pour le multilinguisme, était invité dans Bonjour Bruxelles.

Bruxelles ne doit plus être considérée comme une ville uniquement bilingue. La législation, qui a été mise en place dans les années 60, est encore en vigueur aujourd’hui. À l’époque, il y avait une partie francophone, majoritaire, et une partie néerlandophone, minoritaire. “Maintenant, la situation est radicalement modifiée“, explique Philippe Van Parijs, président du Conseil bruxellois pour le multilinguisme. “On a une énorme diversité de langues à Bruxelles.”

Ce Conseil a remis un mémorandum au monde politique mercredi. Celui-ci contient 60 recommandations.

Cependant, le français et le néerlandais ne doivent pas être mis au placard. “Cela reste des langues essentielles dans la ville. Mais il faut ajouter l’anglais, qui est la deuxième langue connue à Bruxelles.”

Le Conseil bruxellois pour le multilinguisme plaide aussi “pour l’importance de toutes les langues maternelles présentes à Bruxelles“. Il voudrait dès lors autoriser ces langues dans les communications officielles. Aujourd’hui, c’est théoriquement interdit.

Le Conseil souhaite également une semaine du multilinguisme, s’inspirant de la semaine de la mobilité.

◼︎ Philippe Van Parijs, président du Conseil bruxellois pour le multilinguisme, au micro de Fabrice Grosfilley

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08 février 2024 - 09h49
Modifié le 13 août 2024 - 15h47