Le CHU Saint-Pierre perturbé par une cyberattaque : “On a déclenché notre plan d’urgence”
Le CHU Saint-Pierre était la cible d’une cyberattaque ce samedi. Celle-ci a rendu certaines applications inaccessibles.
Le CHU Saint-Pierre a été la cible, ce samedi, d’une cyberattaque. L’information a été relayée par le journal Le Soir. C’est aux alentours de 1h du matin que les serveurs ont commencé à ralentir. L’équipe informatique a établi que l’hôpital était “très probablement” victime d’une cyberattaque, aux alentours de 4h du matin. “On a déclenché notre plan d’urgence, qui était prêt à cet effet“, nous a expliqués Philippe Leroy, directeur général du CHU Saint-Pierre. Cela signifie que les serveurs ont été déconnectés et que les employés sont retournés à la communication “papier” au sein de l’hôpital.
Le fonctionnement de nombreuses applications a été mis à mal, dont les dossiers des patients et les lignes téléphoniques, qui sont restés un temps inaccessibles.
Philippe Leroy, a commenté à nos confrères que les appareils des blocs opératoires n’ont pas été touchés, mais que les ambulances et SMUR ont été déviés vers d’autres établissements, par mesure de précaution. Il précise cependant que les urgences étaient opérationnelles.
La cyberattaque a ralenti l’activité de l’hôpital, mais ne l’a pas empêché de fonctionner. “On a mis en place des mesures de contournement, qui faisaient partie de notre plan d’urgence. (…) Il n’y a eu aucun problème pour la prise en charge des patients“, a-t-il assuré.
La situation est revenue à la normale
Vers 17h, la majorité des applications étaient de nouveau fonctionnelles : “La situation est revenue quasiment à la normale, à l’heure où l’on se parle“, a confirmé le directeur général.
L’équipe informatique de l’hôpital travaille pour sécuriser les serveurs et relancer le réseau. Philippe Leroy indique qu’il n’y a actuellement pas d’indices de vol de données des patients.
L’origine et l’objectif de la cyberattaque ne sont pas encore connus. “Nous restons prudents et vigilants, parce que nous sommes toujours en train d’investiguer les causes et tout le trajet et les conséquences potentielles du virus“, a conclu Philippe Leroy.
La rédaction – Photo : BX1