Le chômage économique en légère hausse, selon Acerta

Le pourcentage de jours de travail non prestés pour des motifs économiques a augmenté au premier trimestre pour atteindre 1,41%, indique mercredi le prestataire de services RH Acerta. En 2018, le chômage économique chez les ouvriers avait atteint un niveau historiquement bas. “Un chômage économique d’1,41% donne du répit aux entreprises”, avance Acerta.

Au premier trimestre 2019, le pourcentage de chômage économique (CE) s’est élevé à 0,16% dans la Région de Bruxelles-Capitale, 1,41% en Wallonie et 1,61% en Flandre, selon les chiffres d’Acerta. Au total, en Belgique, il atteint 1,41%, soit un pourcentage plus élevé qu’au trimestre précédent (0,86%) et qu’au premier trimestre 2018 (0,83%).

Le système du chômage économique sert à amortir les perturbations économiques sans que les employeurs doivent immédiatement songer à une vague de licenciements. Une petite réserve d’heures de travail est donc de nouveau disponible“, souligne Acerta.

L’augmentation n’est en outre pas surprenante aux yeux du prestataire de services RH étant donné que le pourcentage de 2018 avait atteint un “niveau historiquement bas. Il fallait s’attendre à ce que le nombre de jours de chômage économique augmente en cas de ralentissement de l’activité économique“.

Le chômage économique est bien entendu aussi un signal d’avertissement, un facteur qui doit attirer notre attention sur l’évolution de la production et de l’occupation“, prévient Olivier Marcq, juriste chez Acerta, cité dans un communiqué.

Nous pouvons néanmoins estimer que, dans le contexte actuel, il n’y a aucune raison de craindre que les signaux passent au rouge. (…) Nous devons rester vigilants. Il n’y a toutefois pas de quoi paniquer.

En outre, “nous constatons que le pourcentage de CE a atteint un pic en janvier 2019 avant de retomber dans les mois suivants“. Les chiffres d’Acerta se basent “sur les données réelles” d’ouvriers en service auprès de 32.000 employeurs issus du secteur privé.

Belga