Le Centre d’action laïque dénonce l’accueil royal réservé au Pape

Le Centre d’action laïque (Cal) dénonce l’accueil que le Palais royal va réserver au pape François lors de son passage à Bruxelles fin septembre.

Si le Pape est un chef d’Etat, c’est également un leader religieux et le Cal s’étonne dès lors des faveurs réservées à François “alors que la majorité des citoyennes et citoyens belges partagent d’autres convictions philosophiques ou religieuses que celles du Pape”, commente-t-il dans un communiqué diffusé vendredi.

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Le Centre digère particulièrement mal la réception du primat de l’Eglise catholique le 27 septembre à 10h00 au château de Laeken où est attendu “un message de sa Sainteté le Pape François à la nation”. “Ce type d’invitation (…) va clairement à l’encontre du principe de séparation des Églises et de l’État. Car sa ‘Sainteté’ – notion qui n’est reconnue que par une petite partie de la Nation – se voit offrir un privilège auquel aucun chef d’Église, et a fortiori chef d’État n’a eu droit”, s’insurge Véronique De Keyser, présidente du Centre d’action laïque.

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Le pape François est le chef de L’Eglise catholique romaine, l’un des six cultes reconnus en Belgique. La Laïcité organisée est reconnue depuis 2002 en Belgique. A propos du déplacement du Pape en Belgique dans son ensemble, le Centre déplore l’absence de débat entourant la visite alors que les sujets de désaccords sont nombreux: violences sexuelles, les questions de genre, l’euthanasie, l’avortement… Concernant cette dernière pratique, le Cal relève d’ailleurs que la visite coïncide, le 28 septembre, avec la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, qui mobilisera les femmes “sans doute avec encore plus de ferveur cette année-ci vu ce contexte papal”.

Belga