Le bus 71 plus rapide qu’en 2016, mais comment est-ce calculé ?
Le bus 71 est plus rapide et plus régulier qu’en 2016. Un gain de temps pour les navetteurs rendu possible grâces à plusieurs aménagements routiers mis en place tout le long de la ligne, explique la STIB.
Cette amélioration du temps du parcours a été constatée particulièrement aux heures de pointe.
“En heure de pointe le matin, les passagers du bus 71 gagnent par exemple 3 minutes vers Delta et 7 minutes vers De Brouckère par rapport au même trajet effectué en 2016″, indique la STIB dans un communiqué. Le soir, toujours à l’heure de pointe, “la tendance s’inverse avec un gain de 2 minutes vers De Brouckère et de 5 minutes vers Delta“.
Mais comment au juste sont calculés les temps de parcours et donc potentiellement les améliorations ? Nous avons posé la question à Cindy Arents, porte-parole de la STIB.
Des calculateurs dans les bus
“Chaque bus possède un système embarqué. Celui-ci enregistre, à différents moments de la journée, de la semaine et du mois, le temps que met le bus pour circuler d’un point A à un point B.“ Les informations sont ensuite analysées et des statistiques sont créés. “Et puis, il y a aussi les remontées des conducteurs qui nous disent que le trafic est beaucoup plus fluide maintenant.”
Et si la circulation des bus 71 est plus fluide qu’il y a cinq ans, c’est grâce à la mise en place de plusieurs aménagements tout le long de la ligne, explique la société des transports publics bruxellois.
L’autorisation pour les bus de circuler sur la zone piétonne de la Chaussée d’Ixelles en journée, l’instauration de sites propres boulevard du Régent, mais aussi la création d’un contresens au niveau du pont Fraiteur, sont autant d’exemples des aménagements qui ont rendu le parcours de la ligne 71 plus facile et donc plus rapide pour les bus.
Plus régulier aussi
En heures de pointe, un bus 71 passe en moyenne toutes les cinq minutes.
La ligne la plus fréquentée du réseau a également gagné en régularité, ajoute la porte-parole. Il faut dire que les utilisateurs des transports en commun bruxellois ne sont plus surpris lorsqu’ils voient arriver plusieurs bus les uns à la suite des autres à un même arrêt. A cause du trafic automobile, “les bus pouvaient accumuler des retards de 10 à 15 minutes, voire plus en heure de pointe. Ils arrivaient ensuite par trois voire quatre au même arrêt. Grâce aux aménagements réalisés, les bus sont aujourd’hui beaucoup moins tributaires de la circulation automobile”, conclut la STIB, et “les bus arrivent à intervalles beaucoup plus réguliers aux arrêts”.
A.V. – Photo : STIB