Le Bruxellois Frédéric De Gucht est le nouveau président de l’Open VLD

L’Open VLD a annoncé ce midi que Frédéric De Gucht, déjà chef de file des libéraux flamands à Bruxelles, devient président du parti.

Au cours d’une conférence de presse organisée ce midi, l’Open VLD a annoncé la nomination de Frédéric De Gucht comme nouveau président du parti. Le chef de file bruxellois succède à Eva De Bleeker, qui avait démissionné après un an de présidence. Il a été élu à 90,99% des voix.

Frédéric De Gucht faisait figure de grand favori dans la course à la présidence, face à deux adversaires bien moins connus, Frank Uyttebrouk (6,03%) et Filip Walleyn (2,98%).

Il hérite d’un parti dans l’opposition tant au fédéral qu’en Flandre. Jusqu’ici, Frédéric De Gucht avait aussi été impliqué dans les négociations en vue de la formation d’un futur gouvernement bruxellois, au cours desquels il n’avait pas caché sa volonté de permettre à la N-VA de participer à l’exécutif régional.

De nombreuses batailles nous attendent

“La politique n’est pas un jeu en solo, c’est un sport d’équipe”, a commenté De Gucht. “Je ne gagne pas seul. Nous gagnons ensemble, voix après voix. Et maintenant, un long chemin nous attend, un chemin que nous parcourrons ensemble, centimètre par centimètre.” Le parti est au pied du mur, a-t-il observé. “Et non seulement notre parti, mais aussi nos libertés, sont attaquées. Des dirigeants autoritaires, populistes, démagogues. Ils s’opposent à tout ce que nous défendons.”

Selon Frédéric De Gucht, les libéraux sont, dans ce contexte, qualifiés de “naïfs, dépassés et plus pertinents”. “Il est temps que notre vraie nature revienne à la surface. Il est temps de sortir du coin, la tête haute, déterminés. Un vrai Belge est à son meilleur lorsqu’il est l’outsider. Et de nombreuses batailles nous attendent : car les citoyens et les entreprises ne soutiennent pas le gouvernement. Cela doit changer.”

M. De Gucht a ensuite présenté sa vision : “les autorités ne doivent pas dicter, elles doivent faciliter. L’État ne doit pas construire des murs ; il doit supprimer les obstacles. Et la politique ne doit pas compliquer les choses, elle doit les simplifier. Il faut que les choses changent”, a-t-il conclu.

 

ArBr avec Belga – Photo : Belga

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