Laurent Hublet : “I am Bruxelles n’est pas un parti politique mais une plateforme citoyenne”
“I am Brussels” n’est pas un parti politique. Mais une plateforme citoyenne, indique Laurent Hublet, à l’initiative de cette large consultation populaire. Le désormais ex-CEO de BeCentral, le campus numérique qu’il a fondé et vient de quitter, ne ferme toutefois pas la porte à un éventuel engagement politique : “si un parti politique se dit prêt à placer nos idées au centre du débat, pourquoi pas.” Mais pas sur la liste des Engagés, assure-t-il ce matin dans Bonjour Bruxelles.
L’initiative “I am Bruxelles” a permis d’écouter de nombreux Bruxellois. 15.000 personnes y ont participé. “Un exercice de démocratie participative inédit.” Des rencontres ont été organisées dans les 19 communes. “Nous faisons don aux forces démocratiques de tout ce que nous avons appris et avons synthétisé dans un projet pour Bruxelles et les Bruxellois. ”
Six priorités sont sorties de ces réunions, notamment une ville propre, un plan d’indépendance énergétique, un pan d’aménagement efficace… Cela ne ressemble-t-il pas à un programme politique ? “On a voulu faire mettre à l’agenda ce que l’on a entendu et qui mobilise les bruxellois. ”
“Des forces populistes se développent; l’extrême-droite qui peut arriver aux responsabilités en Flandre et à Bruxelles et l’extrême-gauche qui caracole dans des sondages; et mettent le doigt sur les frustrations des Bruxellois, sans proposer de solutions mais plutôt en cherchant des coupables. Nous disons aux politiques : voici ce que la société civile attend.”
Quel est le sens de cette démarche ? “Je viens du monde numérique où beaucoup de belles choses sont nées de l’open source. Ici nous avons essayé de travailler de la manière la plus pointue et la moins biaisées possible. ”
►Ecouter l’interview de Laurent Hublet, initiateur de I am Brussels, dans Bonjour Bruxelles