#GrandirSansViolence : une campagne pour sensibiliser à la violence éducative ordinaire
Son objectif est de sensibiliser parents et professionnels de l’éducation aux dangers de la violence dite “éducative ordinaire”, qui inclut violences verbales, physiques et psychologiques.
Un an après l’adoption du décret interdisant la violence éducative en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ONG DEI-Belgique et ses partenaires lancent la campagne #GrandirSansViolence. En effet, malgré l’interdiction, un sondage mené en 2020 révèle que 22% des Belges jugent les punitions physiques utiles et 17% approuvent les punitions psychologiques. Par ailleurs, 75% des personnes interrogées ont observé des violences en milieu scolaire, telles que moqueries ou tirages d’oreilles.
Ainsi cette campagne vise à promouvoir des méthodes éducatives non-violentes et à encourager des pratiques respectueuses des droits de l’enfant dans tous les milieux éducatifs.
Violences verbales et psychologiques
Malgré que celles-ci soient souvent invisibles, elles peuvent avoir des effets dévastateurs sur les enfants, et provoquer notamment de l’anxiété, la perte d’estime de soi ou même conduire à des comportements violents. Selon DEI-Belgique, ces violences sont encore trop utilisées pour éduquer, malgré leurs conséquences à court et long terme.
La campagne #GrandirSansViolence vise à soutenir parents et éducateurs en leur offrant des ressources pour poser des limites sans recourir à la violence. Celle-ci se déploie en ligne et dans les transports publics, avec des affiches, des vidéos de sensibilisation et des supports d’information disponibles sur le site www.grandirsansviolence.be.
E.D – Photo : Belga
■ Une interview de Benoit Van Keirsbilck, directeur de l’ONG Défense des Enfants International – Belgique au micro de Vanessa Lhuillier dans Bonjour Bruxelles