La VUB et l’Institut Hannah Arendt appellent à un “cessez-le-feu immédiat à Gaza”
Dans une déclaration commune, la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et l’Institut Hannah Arendt appellent à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Ce faisant, ils “se rangent sans équivoque du côté du droit international”.
Les deux institutions appellent notamment la Belgique et l’Union européenne à prendre leurs responsabilités.
“L’escalade de violence sans précédent entre Israël et le Hamas fait des ravages parmi les civils”, ont rappelé les institutions. “En regard du droit international, nous appelons à un cessez-le-feu immédiat afin de mettre fin au nombre croissant de morts civiles et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire”, ont-elles ajouté. “Les crimes de guerre et contre l’humanité commis par toutes les parties doivent faire l’objet d’une enquête et être jugés par la Cour pénale internationale”, selon la VUB et l’institut Hannah Arendt.
Ceux-ci soulignent que les dirigeants européens se doivent également d’agir contre les causes profondes des cycles de violence récurrents en Palestine et en Israël. “Il est plus que jamais nécessaire de s’attaquer aux racines de ce conflit, et de s’opposer à l’instrumentalisation de la terreur, tout en démantelant le système israélien d’occupation et de colonisation”, notamment en “exerçant une pression sur l’Union européenne, ses États membres et ses dirigeants politiques”.
Pour cela, il est important que les gens s’informent sur l’histoire et les racines du conflit. Dans leur déclaration commune, les deux institutions invitent par ailleurs ceux qui ressentent des émotions intenses, que ce soit de la colère, de la peur ou de la tristesse, à les partager. “Le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu’il n’est déjà”, écrivait Esther “Etty” Hillesum, citée dans la déclaration.
Née dans une famille juive hollandaise et décédée à Auschwitz, Etty a été connue après sa mort à la suite de la publication de son journal en 1981.
Belga