La Ville de Bruxelles rejoint le réseau CEASE contre les violences basées sur le genre
La Ville de Bruxelles rejoint le réseau européen CEASE de lutte contre les violences à l’égard des femmes fondées sur le genre, annonce-t-elle lundi par voie de communiqué. L’objectif de cette initiative est d’impliquer les entreprises et employeurs dans la détection et l’accompagnement des victimes d’abus physiques ou moraux dans la sphère privée ou sur leur lieu de travail.
Comme une vingtaine d’autres employeurs privés ou publics en Belgique, la Ville de Bruxelles s’engage, notamment, à sensibiliser son personnel, garantir une culture égalitaire, promouvoir un environnement bienveillant et se référer aux associations spécialisées en cas de besoin. “Nous avons un rôle sociétal à jouer en tant qu’employeur: nous devons montrer l’exemple“, estime l’échevine des Ressources humaines, Faouzia Hariche (PS). “Il est donc essentiel de proposer un cadre de travail serein et harmonieux où les agents et agentes se sentent suffisamment en confiance pour pouvoir déposer leurs difficultés et recevoir du soutien.”
Lydia Mutyebele, échevine de l’Égalité des chances, souligne quant à elle le caractère “alarmant” des chiffres relatifs aux violences dont sont victimes les femmes dans la société.
Une femme sur trois victime de violences physiques ou sexuelles en Europe
En Europe, une femme sur trois a subi des violences physiques ou sexuelles, le plus souvent de la part d’un partenaire ou d’un ex-partenaire, explique le réseau sur son internet. De ce fait, chaque employeur est ou sera en contact avec une employée directement confrontée à cette problématique. Ces violences peuvent prendre différentes formes, qu’elles soient physiques ou le résultat de harcèlement administratif, en ligne…
“Les personnes actives passant un tiers de leur temps au travail, les employeurs sont dans une position stratégique pour créer un environnement bienveillant qui brise le silence autour de ce fléau“, note la Ville dans son communiqué. En outre, les violences subies ont un impact direct sur la qualité de travail des victimes.
Mis en place en 2017 et financé par la Commission européenne, CEASE est mené par quatre organisations partenaires de trois États membres (Belgique, France et Grèce). Le réseau belge s’inscrit dans le cadre du Plan d’Action National de lutte contre les violences de genre 2021-2025.
Belga