La Région bruxelloise envoie un rappel aux propriétaires de véhicules exclus en 2020

La Région bruxelloise a envoyé, à la fin du mois d’octobre, un courrier aux automobilistes concernés par les nouvelles normes d’accès à la Zone de basses Emissions (LEZ), d’application à partir du 1er janvier 2020, et interdisant la circulation de leurs véhicules dans la capitale.

La Zone de Basses Emissions instaurée sur tout le territoire de la région de Bruxelles-Capitale est entrée en vigueur en janvier 2018. Depuis lors, les critères d’accès à cette zone évoluent progressivement en fonction d’un resserrement des taux d’émissions admis.

C’est ainsi qu’à partir du 1er janvier 2020, les véhicules (voitures, bus et camionnettes) diesel de la norme Euro3 seront interdits d’accès. Il s’agit, pour les voitures, des immatriculations entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005.

Ces véhicules bénéficieront d’une période de transition de trois mois pour s’adapter à la mesure. S’ils circulent, leurs propriétaires seront prévenus de leur infraction par un courrier d’avertissement. Ce ne sera qu’à partir du 1er avril 2020 qu’ils risqueront une amende de 350 euros.

En collaboration avec Bruxelles Environnement, Bruxelles Fiscalité a envoyé un courrier personnalisé aux automobilistes bruxellois nouvellement concernés. Celui-ci les informe notamment du fait que leur véhicule est considéré comme trop polluant; que des alternatives existent pour circuler à Bruxelles; que des primes sont disponibles pour ceux qui souhaitent changer leur mode de déplacement; mais aussi que des amendes sont prévues et que les demandes de dérogation sont possibles sous certaines conditions.

Il leur est aussi rappelé que des pass d’une journée peuvent être achetés à concurrence d’un maximum de huit par an et par véhicule. Toute l’information est par ailleurs disponible sur www.lez.brussels.

Une campagne d’information sera également diffusée du 16 décembre au 5 janvier. L’instauration d’une LEZ est une des mesures du gouvernement bruxellois pour améliorer la qualité de l’air à Bruxelles. Celui-ci a fondé ce dispositif sur l’enjeu de santé publique que représente la pollution de l’air.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que les émissions polluantes issues des moteurs sont responsables de près de 630 morts prématurées en Région bruxelloise, chaque année.

Belga