La qualité de l’air s’améliore doucement à Bruxelles
Pour la première fois, toutes les stations bruxelloises ont respecté les normes européennes.
“Nous arrivons maintenant à atteindre le niveau d’exigence de l’Union européenne et donc les règles européennes”, se réjouit Alain Maron, le ministre bruxellois en charge de l’Environnement. Par contre, l’air à Bruxelles ne respecte pas encore les exigences de l’organisation mondiale de la santé (OMS). “Donc l’air reste assez de mauvaise qualité en générale, mais la tendance est bonne”, nuance le ministre.
Cette amélioration concerne principalement les particules fines et le dioxyde d’azote. Les raisons : “Il y a moins de véhicule diesel qu’avant. La zone de basse émission commence tout doucement à produire des effets, aussi parce qu’il y a des polluants y compris les particules qui sont issues du chauffage des bâtiments. Or, il y a des efforts qui sont faits de réduction de la consommation énergétique des bâtiments. Tout ça porte progressivement ses fruits”, ajoute Alain Maron.
Il rappelle que la mauvaise qualité de l’air est une cause importante de mortalité et de maladies cardiovasculaires. Elle touche particulièrement les enfants et les personnes âgées.
Les concentrations les plus élevées en NO2 ont été observées aux stations d’Ixelles et de Haren.
YdK