La crise pousse un Belge francophone sur quatre à acheter en seconde main
Plus d’un francophone sur quatre se tourne vers les achats de seconde main car il n’a pas d’autre choix financièrement. Face à l’inflation galopante, et aux prix de l’énergie, certains se tournent donc notamment vers les brocantes.
Farfouiller et négocier pour dénicher de bonnes affaires est devenu le passe-temps de nombreux Bruxellois. L’attrait pour le matériel de seconde main est grandissant : “C’est l’occasion d’acheter du matériel de seconde main, pas trop cher, de tester et si on aime, alors on rachète éventuellement du neuf dans un deuxième temps“, justifie un habitué.
Cette activité est en expansion, et la raison principale de ce boum est liée à la crise économique. Au cours des 12 derniers mois, 26.5% des Belges francophones ont acheté en seconde main parce qu’ils n’avaient pas d’autre choix. C’est plus du double de l’an dernier (11.2%). Une autre raison qui pousse les Belges à se tourner vers la seconde main est la crise environnementale.
Parmi les articles les plus populaires en seconde main, il y a les vêtements, les livres et les jouets, mais les tendances évoluent et changent au fil du temps : “Ça dépend de la période de l’année. En ce début d’année scolaire, tous les étudiants retournent en kot, les meubles vont prendre une place plus prédominante que les vêtements ou les jouets. C’est vraiment saisonnier”, explique la porte-parole de 2ememain.be, Aleksandra Vidanovski.
En moyenne, les amateurs de seconde main ont dépensé 119,4€ au cours des douze derniers mois.
■ Reportage de Daphné Fanon, Marjorie Fellinger et Loic Rey