La COP26 débute à Glasgow : des activistes bruxellois présents sur place
Clara Descamps, étudiante bruxelloise et activiste, est présente à Glasgow pour la COP26.
Nous vous l’expliquions samedi, dans notre journal de 18h : hier, le “train du climat” a quitté Bruxelles, avec à son bord la délégation belge pour la COP26, et des activistes climatiques. Parmi eux, on retrouve notamment Clara Descamps (Youth for Climate), 19 ans et étudiante à l’IHECS.
► Reportage | Le “train du climat” a quitté Bruxelles, direction la COP26 à Glasgow (30/10/2021)
“C’était vraiment intéressant dans le train, il y a eu beaucoup d’ateliers. Chaque wagon avait un thème (…) À l’arrivée à la gare de Glasgow, c’était très impressionnant aussi, car des manifestations étaient organisées à l’extérieur et à l’intérieur de la gare. On a été accueilli par les grands-parents pour le climat, notamment belges, et par plein d’autres associations“, nous explique-t-elle depuis Glasgow, “maintenant, on vient d’arriver à notre cottage, et notre day-off ce dimanche nous sert à planifier les deux semaines à venir à la COP“.
Car si aujourd’hui, à quelques heures du lancement de la COP26, “pas de meeting aujourd’hui à la Conférence en elle-même, notre programme aujourd’hui est de s’organiser pour voir qui on veut rencontrer et quand (…) et récupérer nos badges“, les prochains jours seront consacrés à des rencontres “mais on ne peut évidemment pas donner les noms exacts de qui on va rencontrer, car on n’est pas encore sûr, on y travaille, mais notamment des ministres et d’autres ONG qui travaillent pour le climat“, nous explique-t-elle.
L’importance d’être à Glasgow
Interrogée sur son engagement pour la cause climatique, l’étudiante nous explique que “c’est important pour moi de réaliser, de comprendre les enjeux socio-politiques qu’il y a à la COP : mine de rien, c’est vraiment une base au niveau du climat qu’on ne peut pas nier… Même si, personnellement, je ne pense pas que je crois encore en la COP26. C’est la vingt-sixième, et on voit qu’il n’y a pas eu assez de changements. Mais c’est extrêmement intéressant de voir ce qu’il y a derrière le rideau, et mettre ce qu’on a appris en place dans notre activisme quotidien“.
■ Interview de l’activiste Clara Descamps, réalisée par Arnaud Bruckner