Journée mondiale sans tabac : moins de 3 % des tentatives sans aide aboutissent à un abandon après un an
A l’occasion de la journée mondiale sans tabac, plusieurs stands de sensibilisation étaient installés à l’hopital Chirac, notamment pour permettre aux patients de faire des tests de capacités respiratoires.
Violette a commencé à fumer à 13 ans et aujourd’hui, à 27 ans, elle a bien l’intention de mettre fin à cette addiction. “J’ai essayé avec les chewing-gums à la Nicotine et j’avais appelé Tabac-Stop. Pourquoi je n’ai pas réussi ? Je ne sais pas, mais j’espère y arriver bientôt en tout cas,” confie-t-elle.
Des conseils de tabacologues
Face aux fumeurs à la recherche d’une solution miracle pour abandonner leur addiction, les conseils de la tabacologue sont les bienvenus. “Il y a des sprays qui sont fort efficaces”, dit Anne Willot, tabacologue, “c’est un spray de nicotine qu’on ajoute lorsqu’on sent que le patch ne fonctionne pas encore et qu’on en a besoin.”
Selon la tabacologue, “le patient qui a le plus de chance de réussir est le patient qui ne se décourage pas et qui revient. Il dit ‘J’ai échoué mais je reviens vers vous prendre des conseils’. C’est en général dans la durée qu’on constate la réussite du sevrage tabagique”.
Un remboursement est prévu pour huit consultations sur une période de deux ans chez un tabacologue. On peut aussi se lancer seul mais moins de 3 % de tentatives sans aide aboutissent à un abandon après un an.
■ Un reportage de Jean-Christophe Pesesse, Béatrice Broutout & Laurence Paciarelli