Journée mondiale de la prématurité : “Le rôle des parents est primordial”

Plusieurs ateliers seront organisés ce jeudi par le CHIREC sur le site de l’hôpital Delta, à l’occasion de la journée mondiale de la prématurité. La néonatologue Dominique Grossman, et cheffe du pôle mère-enfant, était l’invitée du 12h30.

Il existe différentes prématurités possibles, nous explique la docteure Dominique Grossman, “il y a l’extrême prématurité, ceux qui sont nés entre 24 et 26 semaines, et puis les bébés qui sont moins prématurés. Il y a aussi ce qu’on appelle les ‘late preterm’, les vieux prématurés, ceux qui naissent entre 34 et 36 semaines, qui peuvent également être considérés comme immatures“.

Si les services de néonatalogie ont énormément évolué avec les années, les couveuses restent le matériel indispensable pour les prématurés. L’objectif étant toujours de garder leur température corporelle stable.

Ce qui a toutefois évolué, c’est le côté au delà du médical. On sait aujourd’hui que pour que les bébés se développent bien, il faut qu’ils soient le plus souvent en contact avec leurs parents. L’enjeu du corps médical est donc de pouvoir lier les soins médicaux vitaux pour le nouveau-né avec la partie affective, puisque le nourrisson est une véritable éponge à émotion lors de ses premiers mois. Le rôle des parents est ainsi devenu majeur au sein des services de néonatalogie.

Les ateliers organisés pour de la journée mondiale de la prématurité s’axeront autour du monde quotidien des prématurés et s’adresseront aux proches des parents, comme les grands-parents ou encore les autres enfants de la fratrie. Afin de mieux comprendre la situation du nouveau-né, de nombreux ateliers permettront de répondre aux multiples questions.

■ Interview de Dominique Grossman, néonatologue et cheffe du pôle mère-enfant à l’hôpital Delta, dans le 12h30

Partager l'article

16 novembre 2022 - 14h04
Modifié le 16 novembre 2022 - 14h36