Jette : une nouvelle fresque de street-art bientôt dévoilée au Florair
Le “Yes We Can”, événement de street art à Jette, est de retour pour sa troisième édition.
Elle n’est pas encore inaugurée officiellement (l’événement aura lieu mercredi dès 15h30), mais elle est déjà visible sur l’avenue Guillaume De Greef : une gigantesque fresque, haute de 36 mètres, et représentant plusieurs girafes, a été réalisée sur la façade sud du bâtiment de logements Florair 1, à Jette. Il s’agit de la nouvelle création de l’événement “Yes We Can”, qui propose chaque année d’étendre le parcours de street art de Jette, coordonné par l’artiste Kool Koor.
Cette nouvelle fresque, réalisée par l’artiste parisien DACO, fait donc 36 mètres de haut, pour 12 mètres de long, et s’ajoute aux neuf œuvres déjà réalisées. Vingt nouvelles poubelles peintes seront également réalisées, outre celles déjà embellies pour les précédentes éditions, dans le cadre du Yes We Can. “C’est ma rencontre avec Kool Koor qui a permis au projet de se lancer, de concrétiser trois éditions et de s’inscrire dans le temps“, explique ainsi Mounir Laarissi (Les Engagés), échevin de la culture à Jette, “depuis quelques années déjà, le street art a investi les rues de notre commune : toutes ces oeuvres font aujourd’hui partie du quotidien des riverains et du mien“, ajoute la bourgmestre Claire Vandevivere (Les Engagés). Si un thème avait été imposé lors des précédentes éditions, les artistes avaient carte blanche cette année.
► Reportage | Le parcours de street art “Yes We Can” s’étend avec trois noubelles fresques (26/06/2022)
L’oeuvre vient désormais embellir une façade, presque aveugle, du bâtiment Florair, géré par Lojega. Ce sont les habitants qui ont pu décider de cette fresque : “les habitants ont pu donner leur avis et leur choix aura été décisif, ils ne seront pas peu fiers de voir leur lieu de vie participer ainsi et à sa manière à ce parcours unique en son genre“, commente Hervé Doyen (Les Engagés), le président de la société de logements Lojega. “Le mur est attelé à des logements sociaux, dont les résidents devront cohabiter avec mon dessin. C’est la raison pour laquelle les habitants sont impliqués dans le processus de validation, c’est vraiment un échange et un partage“, ajoute l’artiste DACO, de son vrai nom Damien Collignon.
“Je me suis dit qu’une fresque animalière serait ce qui parle au plus grand nombre. Et ce compris aux familles, puisque j’ai peint un couple de girafes et leur girafon. Pour mettre en avant l’idée d’unité. Je l’ai baptisée « S’élever », comme un clin d’œil à leur taille mais aussi au fait de s’élever culturellement et socialement. Il m’a semblé que ça faisait sens à la fois avec mon travail et cette occasion particulière qu’offrait la Commune de Jette“, explique-t-il.
ArBr – Photos : Stefano Ponti