Huit personnes interpellées dans deux enquêtes sur des projets d’attentat en Belgique
Huit personnes ont été privées de liberté : trois à Bruxelles et cinq à Anvers.
Trois personnes ont été privées de liberté lundi soir dans le cadre d’une enquête menée par un juge d’instruction de Bruxelles au sujet de la planification d’attentat, a confirmé mardi le parquet fédéral, après que la RTBF ait publié l’information. Cinq autres personnes ont également été privées de liberté dans le cadre d’une enquête similaire, menée par un juge d’instruction d’Anvers. Parmi celles-ci, deux au moins sont soupçonnées de s’être préparées à commettre un attentat terroriste en Belgique, précise le parquet.
“Il existe des liens entre les deux dossiers, mais une enquête plus approfondie devra révéler dans quelle mesure les deux affaires étaient imbriquées“, a expliqué l’autorité judiciaire. Il s’agit de deux enquêtes du parquet fédéral, l’une menée par une juge d’instruction de Bruxelles et l’autre par un juge d’instruction d’Anvers.
Trois personnes privées de liberté en Région bruxelloise
S’agissant de l’enquête bruxelloise, trois perquisitions ont été menées à Zaventem, Molenbeek-Saint-Jean et Schaerbeek, et trois personnes ont été privées de liberté pour être auditionnées. La juge décidera ensuite si elle délivre des mandats d’arrêt à leur encontre ou non. Ces personnes sont soupçonnées de s’être préparées à commettre un attentat terroriste en Belgique.
S’agissant de l’enquête anversoise, cinq perquisitions ont été menées à Merksem, Borgerhout, Deurne, Molenbeek-Saint-Jean et Eupen. Cinq personnes ont été privées de liberté pour être auditionnées. Là aussi, le juge décidera ensuite s’il délivre des mandats d’arrêt à leur encontre ou non.
Quant à la cible visée par ces individus, le parquet fédéral se refuse à toute précision. “Tout ce que je peux dire est que nous avons remarqué des actes préparatoires pour commettre un attentat“, explique à notre micro Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet. Un attentat qui aurait pu être imminent.
À noter que l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) n’a pas revu le niveau général de la menace en Belgique qui reste évaluée à 2 sur 4.
Avec Belga – Photo : Belga / Olivier Vin
■ Reportage d’Arnaud Bruckner, Marjorie Fellinger et Hugo Moriamé