Hôtel Amigo: les secrets du palace bruxellois
Saviez-vous qu’avant d’être un hôtel de luxe derrière la Grand-Place, l’Amigo était une prison et qu’on y amenait les condamnés depuis l’Hôtel de Ville par un tunnel ? Et que le nom Amigo vient d’une erreur de traduction à l’époque des Pays-Bas espagnols ? Certains passionnés de culture veillent à ce qu’on n’oublie pas tous ces moments de l’histoire de Bruxelles… Comme Benoît Vandevelde, employé de l’hôtel et auteur de “L’Amigo, d’une prison à une hôtel mythique”.
■ Reportage d’Arnaud Bruckner, Yannick Vangansbeek et Hugo Moriamé
Un travail prenant pour ce passionné d’histoire. Et surtout de celle de son hôtel. Mystérieuse et surprenante… sans le savoir, ces clients du bar se reposent ainsi dans une ancienne prison, créée en 1522. Entre ses murs, des prisonniers comme Vidocq, Karl Marx ou Paul Verlaine. Si la prison ferme ses portes en 1930, c’est pour l’Expo 58 que l’hôtel voit le jour. Maria Callas y tiendra un gala, Aznavour y écrira “Je m’voyais déjà”, Chirac et Merkel y logeront. Des clients à qui Benoît Vandevelde aime partager l’histoire de l’hôtel.





