Hommages, perquisitions, lockdown : retour sur l’impact des attentats de Paris à Bruxelles
Demain s’ouvre à Paris le procès des attentats du 13 novembre 2015 dans la capitale française. 130 personnes ont perdu la vie et plus de 400 personnes ont été blessées au Bataclan, sur des terrasses de café ou au Stade de France. Ces attentats meurtriers ont résonné jusqu’à Bruxelles, et entraîné de nombreuses conséquences pour la capitale belge.
De l’émotion partagée à la chasse à l’homme, en passant par des journées entières de lockdown, Bruxelles a vécu de très près les attentats de Paris. Les jours suivant, de nombreux registres de condoléances ont fleuri dans la capitale belge. Plusieurs hommages ont également été rendus sur les places, dans les écoles et dans les universités.
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Molenbeek stigmatisée
Une commune a été particulièrement impactée par ces évènements : Molenbeek. Celle-ci est devenue de la chasse à l’homme pour retrouver Salah Abdeslam, seul terroriste survivant des attentats, entraînant une forte pression médiatique sur les habitants.
Face à la menace terroriste, l’OCAM décide également de placer le niveau d’alerte à 3 puis à 4, soit le degré d’alerte maximum. Pendant 6 jours, du 21 au 26 novembre, c’est le lockdown à Bruxelles.
Salah Abdeslam est finalement arrêté le 18 mars 2016, rue des Quatre Vents à Molenbeek, quatre jours avant les attentats de Bruxelles.
■ Sujet de Camille Tang Quynh et Pierre Delmée